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28 février 2012 2 28 /02 /février /2012 18:59

Voici ci-dessous quelques oeuvres de la sculptrice Brigitte LOMBARD actuellement exposées à l'Anémotel :

 

Baigneuse-rayee-copie.jpg

 

 

 

 

Baigneuse rayée

 

 

 

 

 

 

 

cheval-bleu-pois-copie.JPG

 

 

Cheval bleu pois

 

 

 

 

 

 

E-Menine.jpg

 

 

 

Ménine

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Geisha-rouge-copie.jpg

 

 

Geisha rouge

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Petite-africaine-blanche---grande-africaine-orange.jpg

 

 

 

 

Petite africaine blanche

&

grande africaine orange

 

Biographie de Brigitte LOMBARD

"Depuis l'enfance, un besoin vital de créer, de façonner.

Je n'ai pas connu mon grand père maternel, mais il dessinait très bien et j'étais fascinée par tous ces dessins de pays fantastiques qu'il avait parcouru. Il avait des livres entiers de dessins orientalistes et je parcourais sans cesse ces livres. Je pense que ces dessins m'ont influencée dans mon parcours et également cet attrait pour l'Afrique et les pays lointains.

Par la suite, des études d'arts plastiques et d'histoire de l'art n'ont fait que renforcer mon besoin de création.

Picasso, le premier parce que spectaculaire, m'a attirée avec sa période bleue puis ses différentes périodes modernes jusqu'à la consécration de sa période cubiste avec ses couleurs pures, violentes, antagonistes que personne n'avait osé employer.

Par la suite Chagall et ses inspirations bibliques, l'Ecole juive de Paris.

Puis des peintres comme Courbet et Turner m'ont influencée par la beauté de leurs créations.

Puis les peintres baroques comme Michel-Ange et la Chapelle Sixtine, la richesse des plafonds et le rendu des plis du tissus me fascinent.

Il y a quelques jours la visite du musée Picasso de Barcelone, et plus précisemment l'exposition "En oubliant Vélasquez" dédiée aux "Ménines" m'ont émue aux larmes. En sortant de l'exposition, je me suis dit : "c'est ça que j'ai toujours voulu faire".

Des "Ménines" austères et énigmatiques de Vélasquez, d'une beauté à couper le souffle en passant par celles de Picasso, qui dépoussièrent les clichés. Et des dizaines de peintres et sculpteurs anciens ou modernes à genoux devant ces "Ménines" et leur vouant un amour inconditionnel en les élevant au rang d'icônes.

Tout le monde aura compris que je suis "fan" et que je prépare une future expo dédiées à ces fameuses "Ménines".

 

D'autres sujets me touchent comme les femmes, les élégantes africaines, les mères et leurs enfants, leurs postures touchantes, leur port de tête, leurs costumes chatoyants, les couleurs qui chantent sur leur peau ambrée.

Je retrouve l'opposition de la couleur de leur peau et des couleurs de leurs costumes avec la méthode "RAKU" que j'emploie pour fabriquer mes sculptures. J'utilise des pigments colorés pour mes émaux que j'oppose au noir de fumée qui se dépose sur mes sculptures lors de la cuisson des pièces.

Pour façonner mes pièces, avant tout, mon premier outil : mes mains.

En effet, ce sont elles qui vont pétrir la terre, l'étaler, la déocuper, la façonner, jusqu'au rendu final.

Quelques ébauchoirs (petits outils en bois) me permettent de finir avec précision les petits détails en finition.

L'émail que je prépare moi-même selon des recettes ancestrales me permet de donner la touche colorée à mes sculptures.

Puis la touche finale, c'est l'épreuve du feu : c'est elle qui va déterminer la beauté de la sculpture avec sa touche de hasars qui est déterminant dans le "RAKU".

Les craquelures de l'émail, sa couleur, les tâches, le noir de la fumée sont autant d'éléments qui vont faire l'authenticité, l'unicité et l'originalité de chaque sculpture.

Chaque cuisson "RAKU" apporte son lot de déception lorsque la pièce explise (ce qui peut arriver, car on provoque des chocs thermiques pour créer des craquelures sur la céramique). Mais également son immense lot de joie lorsque la pièce est réussie et l'étonnement devant la beauté des couleurs et des craquelures."

La technique du RAKU

 

"Traduction : "le bonheur dans le hasard"

Le RAKU est une méthode ancestrale japonaise du XVIème siècle. Il servait pour cuire les bols servant à la cérémonie du thé.

Cette méthode tire son originalité des 4 éléments : la terre, le feu, l'air et l'eau.

Après modelage des pièces avec une terre spéciale, plus résistante aux chocs thermiques, on cuit une première fois de façon conventionnelle dans un four électrique après avoir décoré la pièce avec des englobes (mélange de terre et de pigments).

Puis émaillage des pièces ou pose d'oxydes de fer, de cuivre ...

Nouvelle cuisson rapide dans un four à gaz à environ 1000°C.

On sort la pièce incandescente pour faire craquer l'émail puis on met celle-ci sur la sciure, de la paille, des journaux, qui s'enflamment à son contact.

On couvre de telle façon que les parties non émaillées noircissent ainsi que les craquelures. Puis, on plonge la pièce brulante dans l'eau pour fixer l'émail et les parties noires. Puis nettoyage des pièces avec de l'eau et du sable."

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